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Cercle Généalogique : pour les débutants




 

DES CONSEILS PERTINENTS

  • S’armer de patience : les recherches sont longues et fastidieuses, et le conjoint qqfois peu compréhensif.
  • Savoir que l’on peut aller très loin sans quitter son fauteuil.
  • Se souvenir qu’une liste de noms est rébarbative, sauf à y adjoindre des études sur les caractéristiques physiques, les maladies héréditaires, les métiers, les moeurs, les us de l’époque, etc.
  • Classer soigneusement dans des dossier tout ce qui intéresse les aïeux :
    - photos avec indications des noms, prénoms, cérémonies, dates et lieux ;
    - documents officiels : état civil, actes notariés, diplômes, décorations etc...
    - autres documents : relevés de pension, cartes alimentaires, etc. . .
  • Faire parler les survivants les plus âgés, en notant le maximum de choses. Mais se rappeler que les souvenirs embellissent toujours les situations !
  • Se fixer au départ les objectifs poursuivis, en particulier :
    Se limiter aux ascendants ou inclure tous les cousinages (un ordinateur est indispensable dans le deuxième cas) ?
  • Présenter les résultats de façon sèche ou romancée?
  • Réfléchir à une numérotation claire pour chaque individu (numérotation Sosa-Stradonitz pour les ascendants, numérotation d’Aboville ou autres pour les descendants) .
  • Créer son propre modèle de fiche par individu.
  • Décider du mode de travail (écrit ou informatique). Les nombreux logiciels spécialisés ne sont pas tous.performants.Le simple traitement de texte peut être efficace, mais cause de grosses pertes de temps. Le ...débutant devra choisir très vite son option, pour ne pas refaire 2 fois le travail d’entrée des données.
  • Commencer par soi-même et ses parents, puis remonter progressivement les générations : les .archives.avant ou après la Révolution sont en 2 exemplaires :
    -l’un est conservé aux Archives Départementales;
    -l’autre est conservé soit en Mairie, soit aux Archives Départementales.
    Après la Révolution, elles sont dites ‘d’Etat Civil’, avant, elles sont dites ‘Registres Paroissiaux’.
    Il apparait assez vite qu’il faut savoir se servir d’un lecteur de microfiches et de microfilms (avec ou sans procédé de reproduction), et avoir un minimum de connaissances paléographiques pour les lectures de registres paroissiaux.
  • Lors des recherches, toujours viser la copie intégrale des actes. Les règles administratives limitent l'obtention d'actes aux seuls ascendants directs et interdisent les recherches hors parenté sur des actes datant de moins de 100 ans. Si parenté, il faut la justifier. Les services administratifs ont interdiction d’opérer eux-mêmes les recherches, donc il vaut mieux connaitre la date exacte des actes. Un moyen simple en cas de doute : rechercher dans les tables décennales comportant les listes nominatives (on y trouvera les cousins. . .)
  • Chercher d’abord les actes de mariage, les plus riches (noms , prénoms et professions des parents, voire leurs lieux de naissance). Noter soigneusement les noms et professions des témoins, souvent parents. Passer ensuite aux actes de naissance (noter les noms des parrain et marraine), puis de décès,. Se souvenir que l’on se mariait souvent au lieu de résidence, donc souvent de naissance de la mariée. Se rappeler aussi que les actes de naissance portent :
    -
    dans l’intitulé et depuis 1922, les dates et lieux de naissance des parents,
    -
    en marge, depuis 1897 les mentions de mariage, et depuis 1886 les mentions de divorce ;
    -
    en marge, depuis 1945 les dates et lieux de décès.
  • Écrire aux mairies quand on connait la date de l’acte avec :
    -
    justification de la demande (degré de parenté) ;
    -
    enveloppe timbrée pour la réponse;
    -
    timbres pour les frais de photocopie (1fr. la photocopie).
  • Chaque fois que possible, se déplacer soi-même en mairie : on peut réaliser des recherches en chaînes, et obtenir des renseignements locaux. On peut aussi visiter les lieux cités dans les actes. En profiter pour visiter le cimetière, examiner le monument aux morts, visiter les habitants possédant le même patronyme (préalablement repérés au Minitel).
  • On peut utiliser le Minitel , soit pour des recherches par serveurs spécialisés en généalogie, soit pour des recherches sur le patronyme (surtout valable en campagne). Mais cela coûte cher.
  • Il vaut mieux s’affilier à un cercle généalogique régional, pour avoir accès :
    - à une bibliothèque spécialisée,
    - aux fichiers du cercle (pour ses propres recherches ou à titre de réciprocité)
    - à des contacts et conseils d’anciens.
  • Penser aux autres centres d’archivage : militaires, professionnels, confessionnels, etc.